AU CŒUR DU SÉGUR DU NUMÉRIQUE

Échange et partage en imagerie médicale

1. Comprendre les enjeux du Ségur

2. Couloir imagerie : pourquoi faire un choix éclairé ?

3. Pourquoi choisir la DRIMBox Experio ?

SÉGUR DU NUMÉRIQUE :
QUELS ENJEUX POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ ?

LE SÉGUR DU NUMÉRIQUE EN SANTÉ :
LES RAISONS D’Y CROIRE

 

Le Ségur va-t-il réellement accélérer le partage des données de santé ?

En tant qu’éditeur impliqué auprès de nos clients, de la DNS et de l’ANS nous sommes convaincus que oui. Les déconvenues sur l’usage du DMP ont été clairement reconnues, et l’approche retenue est radicalement différente de tout ce qui a été fait depuis 20 ans.

3 points en particulier nous poussent à croire que les dispositifs Ségur seront largement utilisés :

  • Une approche « opt-out » : »Mon espace santé » est créé sauf opposition du patient. 65,7 millions d’assurés sont désormais dotés d’un profil. Cet accord implicite n’a conduit que 2% des patients à refuser l’ouverture de « Mon espace santé »
  • Le financement à 100% des dispositifs d’échange par l’État, sur une période limitée, avec des vagues de déploiement progressives et maîtrisées.
  • La co-construction des dispositifs avec l’ensemble des acteurs de terrain (professionnels de santé, ARS, GRADeS et éditeurs) ; déjà plus de 1000 réunions menées par l’ANS et la DNS.

LE SÉGUR DU NUMÉRIQUE EN SANTÉ :
LES RAISONS D’Y CROIRE

Le Ségur du Numérique en Santé, les raisons d’y croire - Jean-Marc Chevilley, DNS

Extrait d’une présentation faite par le DNS lors du colloque Krypton (projet régional d’échange et de partage d’imagerie médicale de la région Nouvelle-Aquitaine), en novembre 2022.

 

Quel est l’intérêt de s’équiper rapidement d’une solution d’échange de données d’imagerie (DRIMBOX) ?

 

Le Ségur du numérique en santé est une incitation financière à s’équiper de solutions pour faciliter le partage des données de santé.

L’incitation est limitée dans le temps ; il faut donc adhérer avant la date de clôture définie par l’État pour que l’investissement soit pris en charge par ce dernier.

Les professionnels qui auront choisi de ne pas adhérer au Ségur seront progressivement contraints par la loi de mettre en place ces dispositifs quand ils deviendront opposables et réglementaires.

À titre d’exemple, en ce qui concerne l’imagerie médicale, le partage des comptes rendus devrait être rendu obligatoire à partir du second semestre 2023 , et le partage des examens dès 2025 (cf. article L 1111-15 du code de la santé publique).

 

Les clés de la réussite du couloir imagerie du Ségur - Jean-Marc Chevilley, DNS

Quelles sont les clés de la réussite pour la vague 2 du couloir imagerie ?

Comme l’a bien expliqué Jean-Marc Chevilley dans la suite du colloque Krypton, la réussite du couloir imagerie tient au fait que :

  • Les usages ont été placés au cœur de l’élaboration des dispositifs
  • Les programmes sont construits de manière pragmatique et itérative avec les acteurs de terrain
  • Les solutions techniques mises en œuvre sont matures

Il s’agit de déployer à l’échelle nationale des solutions qui fonctionnent déjà à l’échelle régionale.

Les clés de la réussite du couloir imagerie du Ségur - Jean-Marc Chevilley, DNS

En ce qui concerne le réseau national de partage d’images, créé à partir de dispositifs nommés de manière générique DRIMbox et s’appuyant sur le DMP, nous voyons 3 clés de réussite essentielles sur le plan technique :

  • L’automatisation de la mise au partage des données,
  • La sécurisation des connexions et des accès,
  • La maturité des standards mis en œuvre

La qualité de service et d’accompagnement sur ce dispositif, qui est probablement le plus riche et le plus complexe de tous ceux traités jusqu’alors par le Ségur numérique, est un point incontournable pour en faire un succès en termes d’usages par les professionnels de santé.

 

Des questions particulières sur le couloir Imagerie du Ségur du numérique ?

Les experts Medsquare vous répondent

Christian Ducron

Christian Ducron

Business Development Director

Damien Jeandel

Damien Jeandel

Strategic Solutions Architect

Saad Saad

Saad Saad

Operations Manager

 

Nous avons mis à votre disposition une adresse email spécifique que vous pouvez utiliser pour poser vos questions :

 

FAQ

Retrouvez les réponses aux questions les plus fréquentes sur le Ségur du numérique en santé couloir imagerie.

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Le Ségur du numérique est-il un énième plan de relance du DMP ?

L’ANS propose une approche radicalement différente de tout ce qui a été fait depuis 20 ans. La DNS se donne les moyens d’atteindre son objectif : passer de 6 millions de documents échangés / an (1%) à 250 millions (50%).

Grâce à un plan d’investissement historique de 2 milliards d’euros décliné en 3 vagues de financement successives et une règle du jeu simple (incitation, obligation, coercition), la transformation numérique de notre système de santé est réellement engagée.

L’autre point essentiel est la co-construction des différents dispositifs proposés en concertation directe avec les acteurs de terrain : professionnels de santé, ARS, GRADeS et éditeurs ont déjà participé à plus de 1000 réunions organisées par l’ANS et la DNS.

Comment puis-je me faire ma propre opinion sur le sujet ?

L’ANS communique énormément, et en toute transparence sur l’avancée du Ségur du numérique. Une page de son site web est consacrée aux chiffres clefs du Ségur.

Vous pouvez également consulter depuis le site les rapports des comités de suivi (COSUI) du projet.
Enfin, vous pouvez mesurer l’avancée de la transformation numérique de notre système de santé en tant que patient, via Mon espace santé où vous pourrez constater l’arrivée automatique de différents documents.

À quoi correspondant les « vagues » Ségur ?

L’approche mise en place est celle d’une méthode par « petits pas » : elle est déclinée par phase de financement, appelé « vague ».
Le référencement et les commandes sont clos pour la vague 1, qui est désormais en cours de déploiement. Son objectif est double :

  • Encourager l’alimentation du DMP et l’usage des Messageries Sécurisée de Santé (MSS)
  • Renforcer la sécurité et l’interopérabilité des systèmes d’information de santé via le déploiement des référentiels socles « Identifiant National de Santé » (INS) et le portail Pro Santé Connect

La vague 2 est en cours de conception. Elle devrait être lancée à l’automne 2023. Les dispositifs proposés dans cette vague permettront :

  • De faciliter la consultation du DMP du patient par le praticien
  • D’intégrer de manière fluide les informations reçues par MSS dans les logiciels des praticiens

Quels sont les résultats de la vague 1 du couloir imagerie ?

Les taux d’adhésion du couloir imagerie sont parmi les plus élevés du Ségur. Le taux d’adhésion à la vague 1 est de 77% en secteur public et de plus de 80% en secteur libéral lorsque l’on prend en compte la radiologie et l’imagerie hors radiologie. 9 solutions de RIS ont été référencées et 13 millions d’euros ont été engagés.
Pour connaître le bilan en détail de la vague 1, tous couloirs confondus, vous pouvez consulter ici la vidéo du COSUI (Comité de Suivi) de décembre 2022 : Ségur du numérique en santé, COSUI du 7 décembre 2022.

Les documents postés sur le site esanté sont très nombreux : comment puis-je faire pour m’y retrouver ?

L’ANS a publié sur son site un corpus documentaire dynamique pour que les professionnels de santé puissent accéder plus facilement aux différentes informations : Corpus documentaire (esante.gouv.fr)

Existe-t-il un document de synthèse permettant de comprendre le Ségur du numérique en santé ?

Ce document permet d’avoir une bonne vue d’ensemble du projet : Segur_ChantierD_DocCommun_VF.pdf (esante.gouv.fr)

Est-il obligatoire d’adhérer au Ségur ?

Le Ségur n’est pas une obligation en tant que telle mais bien une incitation, par un financement sur une durée limitée, à mettre en place les différents dispositifs qui vont faciliter l’échange et le partage des données de santé. Chaque établissement peut donc décider d’adhérer ou non au Ségur.
Ceux qui adhèrent pendant la période de prise de commande définie bénéficient d’une prise en charge de l’investissement (« achat pour compte », reste à charge zéro).
Ceux qui n’adhèrent pas dans les délais impartis n’auront pas d’aide financière. Ils devront néanmoins à terme à mettre en place les dispositifs proposés car ces derniers deviendront opposables et réglementaires.
Explication en vidéo de la logique « incitative/coercitive » du Ségur par la DNS (colloque Krypton) : https://vimeo.com/792903010/608cb69eef

En tant que professionnel de santé, à quelles données vais-je pouvoir accéder grâce au Ségur ?

Les données auxquelles les professionnels de santé peuvent accéder sont définies dans la matrice d’habilitation pour le DMP.
Concernant l’imagerie, la plupart des professionnels de santé auront accès aux images et aux comptes rendus des examens réalisés sur des sites :
1) Equipés d’une DRIMbox
2) Ayant pu qualifiés l’INS du patient concerné par la recherche du professionnel de santé

Puis-je adhérer à la vague 2 du Ségur si je n’ai pas mis en place les dispositifs de la vague 1 du RIS ?

Les dispositifs de la vague 1 RIS ont été inclus dans la vague 2 donc vous pouvez adhérer à la vague 2 même si vous ne l’avez pas fait pour la vague 1.

Quels sont les pré-requis du dispositif n°2 de la vague 2 couloir imagerie médicale ?

Il faut avoir commandé les dispositifs vague 2 du RIS (dispositif n°1 de la vague 2 du couloir imagerie médicale) et vague 2 du DPI.

Quels sont les usages d’échange et de partage couverts par la vague 2 du Ségur ?

Ces derniers sont décrits dans la vidéo suivante, extraite de l’Agora réalisée en association avec la DNS lors du dernier Santexpo : Cas d’usage du projet DRIM-M

Quels sont les usages d’échange et de partage non couverts par la vague 2 du Ségur ?

Tous ceux relatifs aux urgences (télé-radiologie d’urgence, télé AVC) ainsi que ceux relevant d’une organisation territoriale ou régionale des soins (tenue de RCP, intégration spécifique etc.).

Quelles sont les connexions tierces à prévoir au sein de mon SI pour le déploiement d’une DRIMbox ?

Pour qu’une DRIMbox fonctionne correctement il faut prévoir les connexions suivantes :

  • La déclaration d’un nœud DICOM DRIMbox sur le PACS, permettant le query/retrieve depuis la DRIM Box vers le PACS
  • Une intégration contextuelle du RIS vers la DRIMbox pour envoie de l’INS
  • Une intégration contextuelle depuis le DPI vers le DRIMbox pur envoie de l’INS
  • L’envoie du CR validé depuis le RIS vers la DRIMbox

A l’exception de la déclaration d’un nœud DICOM sur le PACS (généralement directement géré par le site), l’ensemble de ces connexions fait partie des « exigences croisées » de la vague 2 du Ségur : elles sont donc incluses (et financées) par les dispositifs vague 2 des couloirs DPI et RIS