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Usage des rayons X : la FNMR souscrit aux recommandations du dernier rapport de l’Académie de Médecine

 

Écrit par : Karen Frangie - 13/01/17 - Dans Blog

 

L’Académie Nationale de Médecine a publié le 15 novembre 2016 un rapport sur l’usage des rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie. La Fédération nationale des Médecins radiologues (FNMR) a réagi suite à la publication du rapport et souscrit notamment aux dernières recommandations de l’Académie de Médecine (communiqué publié le 22 décembre 2016).

Jean Dubousset auteur et membre du groupe de travail, rappelle les conséquences liés aux rayonnements ionisants et la radioprotection qui s’impose auprès des établissements. Ce dernier souligne notamment « une dangerosité potentiellement dommageable, surtout chez les enfants et les adultes jeunes » des rayonnements ionisants et fait des recommandations pour améliorer la sécurité des patients et des personnels.

Fédération nationale des Médecins Radiologues
Constat de l’Académie Nationale de Médecine

Selon le rapport, la moitié des complications (provenant autrefois en radiothérapie) surviennent à la suite d’actes de radiologie interventionnelle ou diagnostic (dont le dentaire).
Pierre Franck Chevet, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), rappelle que « les actes de radio-interventionnels explosent à plus de 500 000 par an en France ». Ce dernier souligne la nécessité d’augmenter le nombre de physiciens médicaux et d’émettre également de nouvelles recommandations liées au niveau des références diagnostiques (NRD).
Chez les patients, 500 accidents sur 50 millions d’examens sont survenus en 2014 en France.

Recommandations et apport de la solution Radiation Dose Monitor (RDM)

Afin d’améliorer la sécurité du patient, l’Académie Nationale de Médecine présente plusieurs recommandations complétant et renforçant celles déjà formulées dans le passé. Parmi celles-ci, la solution Radiation Dose Monitor (RDM) y répond notamment sur plusieurs points.

L’Académie recommande, entre autre mesures:
1. La pertinence du type d’imagerie choisie en diagnostic, doit résulter d’une concertation préalable entre praticien prescripteur et médecin radiologue

Le radiologue choisit l’examen le plus performant, le moins irradiant, compte tenu des équipements dont il dispose, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune.
Dans le cadre de cette recommandation, RDM est une aide décisionnelle pour le médecin radiologue qui a la possibilité de visualiser en un seul clic l’historique dosimétrique complet du patient. Ce dernier peut réorienter le patient et choisir l’examen le plus adapté. Le radiologue peut également avoir le choix de substituer l’examen prescrit par un autre, non voir moins irradiant (échographie, IRM).

C’est le cas de Guillaume Hamel, manipulateur au Centre d’Imagerie Médicale Sainte-Marie d’Osny qui a informé le radiologue d’une surexposition sur un temps très court d’une jeune patiente compte tenu du nombre de scanners répétés. « Le radiologue a d’ailleurs pris la décision de refuser ce scanner et de substituer le scanner par un autre examen non irradiant. » confirme Guillaume Hammel (propos recueillis du témoignage vidéo suivant: Radiation Dose Monitor au Centre d’Imagerie Médicale Sainte-Marie d’Osny.

2. Outre l’Echographie, la diffusion plus large des équipements d’imagerie non ou peu irradiants (IRM, EOS,..) est hautement souhaitable

RDM est une solution compatible avec tous types de modalités irradiantes. Afin de pouvoir établir une traçabilité complète du patient, celle-ci récupère notamment les doses délivrées provenant d’équipements peu irradiants. En radiologie conventionnelle, RDM est la solution collectant l’intégralité des informations dosimétriques d’équipements « Low-Dose » tels qu’EOS Imaging.
L’Académie de Médecine souligne également les effets des faibles doses de rayonnements ionisants et les risques pouvant être engendrés sur les patients : « Bien que les opinions sur les effets à long terme des faibles doses de rayonnements soient controversées, le risque augmente avec la dose reçue en raison de l’effet cumulatif des rayons qui, une fois absorbés, ne s’annulent jamais », extrait de l’Annexe du rapport de L’Académie de Médecine.

3. L’enregistrement automatique et cumulé des doses reçues par le patient
RDM récupère de manière automatique et cumulé les doses délivrées au patient et ce, à travers différentes méthodes.

– DICOM RDSR (Radiation Dose Structured Report)
– DICOM Dose SC (Secondary Capture)
– DICOM MPPS (Modality Performed Procedure Step)
– DICOM Header (en-tête DICOM)
– Dosimètre externe
– Saisie manuelle des données dosimétriques

Solution multiconstructeurs, RDM collecte toutes les données dosimétriques patients même sur les machines les plus anciennes.
En effet, le développement d’un module complémentaire tel que RDM Modality permet de se connecter aux chambres d’ionisations externes et de récupérer la dose automatiquement. Cependant, il est également possible via cet outil d’entrer aisément de façon manuelle la dose délivrée au patient.

4. L’enseignement de la radioprotection doit être renforcé
Au-delà du contexte réglementaire et de la directive européenne, nous notons l’effet d’une prise de conscience par les professionnels de santé de l’importance de bien mesurer l’exposition des patients et contribuer à la qualité des soins. RDM est aujourd’hui un acteur majeur de la dosimétrie et de la prévention des risques en radioprotection. Solution de qualité, celle-ci permet de rapprocher tous les acteurs de la radioprotection et de sensibiliser l’intégralité du personnel médical prenant en charge le patient. Du fait qu’il y ait une plus grande implication des acteurs, cela entrainera sans nul doute une amélioration du suivi de dose des patients et de la prise en charge de ces derniers.

Radioprotection et recommandations institutionnelles des bonnes pratiques

Enfin, les institutions telles que la Société française de Radiologie (SFR), la Société française de Radioprotection (SFRP) et la Haute Autorité de Santé (HAS) émettent des recommandations pour le suivi des patients en radiologie interventionnelle et actes radioguidés. Celles-ci sont également exposées dans les Guides de Bonnes Pratiques pour les radiologues et dans l’ouvrage du Pr Y. Cordoliani intitulé « Radioprotection en milieu médical : principes et mise en pratique ». Ce dernier présente les objectifs pédagogiques des professionnels de santé à la radioprotection.

Ces objectifs reposent sur l’importance d’« analyser sa pratique professionnelle sous l’angle de la gestion des risques, de la justification des expositions et de l’optimisation des doses à délivrer pour améliorer la radioprotection des patients ». Des points pour lesquels la solution RDM y répond naturellement.

Pour consulter le rapport complet de l’Académie Nationale de Médecine, cliquez sur le lien ci-dessous:
De l’usage des rayons X en radiologie (diagnostique et interventionnelle), à l’exclusion de la radiothérapie.
Rapport et recommandations – Jean Dubousset, rapporteur – 15 novembre 2016.

 
 
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